Épistola dans le cadre du Festival Frye avec l'artiste Alisa Arsenault et l'écrivaine Sophie Bienvenu

Vernissage le mercredi 27 avril à 17h, Opening Wednesday April 27, 5pm

+ Portes-ouvertes avec Carole Deveau et Rémi Belliveau/ Open studio with Carole Deveau and Rémi Belliveau

 

L’auteur envoie une lettre par la poste à l’artiste. Celle-ci peut contenir un mot, un poème, une phrase, une photo, etc. L’artiste répond également par la poste avec une image, un objet, une lettre: la correspondance dure trois mois. Artiste: Alisa Arsenault (Moncton), poète: Sophie Bienvenu (Québec). 

Des mots échangés entre deux inconnues. La synchronicité éveille une complicité. Quelque part entre le deuil, les tentatives ratées de s’apprivoiser un goût pour le thé, les regrets et les horoscopes, deux êtres à distance déterminent pour soi « les limites à être adulte ». Un seul mot peut en dire beaucoup, quand ça vient à trouver les mots pour parler de choses qui ne s’expriment pas. Il faut plutôt lire entre les lignes, comme en tasséomancie, lorsque les symboles se dévoilent entre les résidus de notre satiété. 

Arsenault a fait ses études à l'Université de Moncton en estampe et en photographie. Elle a fait partie de plusieurs expositions de groupe professionnel, dont Somewheres (2014), à la galerie d'art du Confederation Centre of the Arts à Charlottetown, I.-P.E, Acadie Mythique (2014-2015), exposition itinérante du commissaire Harlan Johnson et Découpes: L’Évangeline en images (2015-2016) exposition itinérante de la commissaire Jennifer Bélanger. Elle a réalisé de nombreuses résidences d’artistes, soit a l’atelier Graff, a Montréal, Artscape, a Toronto et La Manivelle en Nouvelle- Écosse. Son travail se manifeste surtout par la déconstruction d’images et de mots puisés dans ses archives familiales et leurs reconstitution performative ou matérielle. L’artiste questionne ainsi la narrative héritée. Segmentées et semi-reconstituées, ces mèches de souvenirs, à la fois humoristiques et mélancoliques, s’unifient en postiche. Ce dernier agit de manière plus ou moins complète comme antidote à notre nostalgie universelle. 


The writer sends a letter by mail to the printmaker. It can be a word, a sentence, a poem, anything. They begin a three month correspondence. The artist reciprocates with an image, an object, a letter and so on and so forth for 3 months. Artist: Alisa Arsenault (Moncton), writer: Sophie Bienvenu (Québec).

Words exchanged between two strangers. Synchronicity awakens complicity. Somewhere between grief, failed attempts of developing a taste for tea, regrets and horoscopes, two people determine their concepts of ‘the limits of adulthood’. One word can say a lot when searching for words to speak of things that cannot be expressed. When symbols appear between residu and satiety, one must read between the lines, like a tasseographer.

Arsenault completed studies at the University of Moncton in print making and photography. Her work manifests itself mostly in the form of installations comprised of photographs, print work, video projections and sound. She has participated in many professional group exhibitions, such as, Somewheres (2014), at the Confederation Centre of the Arts, art gallery in Charlottetown, P.-E.-I. and Acadie Mythique, a travelling exhibition curated by Harlan Johnson.